Clairvoyance ténébreuse,
Clercs de bonne portance,
Des frères heureux,
Le chevet spirituel des miséricordieux
Est bien,
Lumineux.
C'est dire,
Aux yeux de cette importance,
Le peu qu'ils nous restent,
Pays de feu,
De si nombreuses,
Transhumance.
Là où je vis
L'Etat faillit,
Les cols blancs,
Au bec long,
Prélat de leur opinion
S'adonnent avec perversion
A triturer les corps blessés
Pour y voir jaillir
Le pue
Les glaires,
Et le sang desséché.
L'hostilité de ce monde,
Est bien réelle,
Elle se cache derrière les pare-feu,
Des anges d'affections,
Qui ne peuvent choisir,
Leurs maîtres.
Ces gobeuses
Et gobeurs d'œufs crus,
Trahissent les valeurs fondamentales
De la fonction.
Agréée par la complaisance,
La lâcheté des uns,
Nourrit le venin des autres,
Et sur ce chemin,
On y voit plus grand chose.
Idées confuses,
Sableuses,
Boueuses.
Ils piétinent l'idée
Qu'un grand monsieur
Ait fait naître
Un brillant édifice à leur insu.
Écoutez les ;
" Brûlez le!" Osent-ils. oui, comment osent-ils?
Paix à toi,
Chantre de la poésie nocturne.
Mais,
Nul ne sait vraiment
Où
Plonger.
Le ventre
D'un panache de feu,
D'encre rouge,
Et de ciel bleu,
Là,
Une colère profonde
Gagne les âmes vagabondes,
D'où avait,
Jadis,
Jailli la bête,
Du mépris,
De la querelle,
De quoi?
Sinon de futiles sentiments,
Eu égard à notre appartenance,
Au genre.
Prenez, cependant, garde
Aux cultes des brebis égarées.
Car il y a en ce monde,
Une place pour toutes,
Et tous.
Même à l'ombre,
Pour les monstres
De notre genre.
Je ne cultive pas,
L'amour d'un dogme,
Ou d'une idée,
Et par fidélité envers les miens,
Je crois davantage
Aux lois qui régissent
Les équilibres
De notre système sociale.
Deux mains pour un autre jour,
Quand il suffit de susurrer,
Bonne nuit.
Le puit de lave infini
Source intarissable,
Fulmine dans nos consciences,
Ce mal croit,
Dans la consternation
Et le dévoiement.
Il mène ses proies
Dans une voie périlleuse,
Jonchée d'obstacles.
Maladroite,
Et gauche,
Tous autant que moi,
Nul ne sait vraiment,
Où,
Tu te caches.
Le 10/05/2017