30 jours de monotonie
30 jours de monodie
Oscar est au sextant.
A votre axiome injustifié,
La petitesse d'une ignominie modeste.
Une vétille souille l'écrou en rouille
Ecroué
Dans sa verrine lumineuse,
Le maître mâte ses disciples.
Oscar en Kata H sauvegarde
Aquiesce l'envol de l'aiglon.
Une mousse d'art mensonger
Nous ronge.
Ils sondent
Par le harcèlement des ondes.
C'est le Blitz merdiatique.
A la loupe de nos voûtes
J't'embrouille
Quand la visée grouille d'Audimat.
Au filin d'incessantes courbes,
Un horizon trouble se pointe,
Une frêle embarcation dérive
A l'abandon d'une mer d'huile.
"Abordons au plus vite ce péril "
Rapidement, un matelot investit le radeau immobile,
Quelques tonneaux,
Un mâtereau,
Et la toile déchirée
D'un taud de fortune.
Dressée sur ces talons droits.
Un simple drap sur l'épaule Haute.
Sa longue chevelure sale
tombe à ses pieds fins,
Ceux d'une femme,
Resplendissant
La force fragile
Dans sa pauvre condition humaine.
"Il n'y a pas de beauté dans la misère" [dit-elle]
Et l'oeil en Haine s'éclipsa,
Dans l'effondrement de sa connaissance,
A son arrivée,
A notre bord.
Au chevet ,
Dans sa chaise en osier,
H pense les blessures de l'Hôtesse.
Hectemores, le 07/06/2008