Corps et âme,
Des 7 jours,
Vînt la 7ième et dernière nuit.
Une lecture
Dans la chaleur nocturne
De mon lit,
Crispation,
D’un songe obscur,
Caustique.
C’est la querelle
Des pires horreurs
Et le vomissement,
D’une expiation
Qui n’est pas mienne.
Avec force,
Et conscience,
Je me suis réveillé.
Trouble,
La scène de cette histoire,
Une blanche fumée,
Vapeur d’eau,
Terrifiante,
Elevait,
Dans ce ciel bleu,
Dans une traînée,
Le métronome,
D’un arc de cercle,
La capsule,
De la cuirasse
Qui vous réfléchit la lumière ;
Au gué,
De l'ombre d'une,
Eau courante ;
Trouble.
Dans la lourdeur,
Orageuse,
A cheval,
Je me cabre,
D’inquiétude.
Le métal luisant,
Replongeait,
Sur l’horizon échaudée,
La frappe,
La déchirure d'une plaie,
Une lame,
Sous la pomme
D’Adam.
Terrible.
Le sol
En tremblait,
La masse
Bêler,
Le fracas
S’abattait
De tombe,
En tombe.
Déployant sa trompe,
Démesuré,
Emprise,
Tentaculaire.
Des sabots,
Au reflet,
Du souffle,
De ce déferlement incendiaire.
Je vis,
Jaillir,
La concentration,
De débris et de cendre,
Pourfendre le ciel,
D’une mer ténébreuse,
Suspendre
La création,
A la désolation
D'une corde,
Suffocante ;
C’est un jour,
Terrible.
A la fenêtre
De mes lunettes,
L'objet,
De mon attention,
Oculaire,
Se détourna,
Sur quelques paroles volcaniques.
[Eau de puit,
Eau de souffrances,
Eau de là,
Où tu iras,
Tu n'iras pas ?
Bois ! ] Ordonnait-elle.
Ce souffle poussièreux,
Cet ébranlement,
Par le chaos,
De feu en feu,
L'incendie s'étendait,
Consumait,
L'air,
De mes poumons,
Assoiffés,
D'O.
[Bois !] Ordonnait cette voix, une seconde fois.
Longeant ma berge intacte,
Dans le bruyant silence,
Du crépitement de l’autre.
Une nouvelle scène,
Investit les lieux ;
Une jeune femme,
Les cheveux gras,
En désordre,
Dans cet enfer écarlate,
Me fixait,
De ses yeux de rouges,
Ensanglantées.
Stoïque,
Je la fixais également.
Arqués,
Sur ses jambes,
A demi nues,
Sales,
Ses bras levés,
Laissaient apparaître,
De longs ongles
Crochus.
Elle m’effrayait,
On aurait dit,
L’incarnation,
D’une terrifiante
Araignée.
Un ingrédient,
Surgit d'un proche buisson,
Un être,
D’une saine apparence,
Une brebis.
L'étrangeté se détourna,
Partit à sa rencontre,
Et d’un couteau jaillit,
Elle l'égorgea,
Provoquant l'effusion
De sang,
S’en abreuvant,
Dévorant,
Par la même occasion,
Un doigt de chair,
Dégoulinant.
Malédiction.
[Partons,
Aurone.] Dis-je à mon cheval.
Ce monde est absurde,
Pourquoi boire,
La plaie de nos souffrances?
Cette eau est putride.
Laissons,
Le désordre,
De cet ordre délaissant ;
L'essence ciel.
Une fois éloignée,
Je pensais
A voix haute ;
[Comment
Trouverai-je ma belle aimée,
Dans l'infortune de mes peines,
Ce pain,
Du quotidien de ma boulangère.]
Vînt
Le souffle,
Le navire d'une caresse,
A travers les champs et les prairies ;
[Mon amour,
Part...] Entendis-je, de sa voix lointaine.
Cette brise mielleuse,
Ce doux parfum
Floral,
Ma chère,
Ma très chère,
Imprégnit l'aveu
De ma dêtresse,
D'un frémissement ;
Le rafraichissement
De l'amour.
Mes yeux clos,
Je ressentais,
La délicate
Etreinte de ses mains fragiles,
Se déposait,
A même,
Mon cœur,
Le dos,
Comprimait,
Sous la pointe
Dénudée
De ses seins,
Beaux.
Oh,
Bain d'un grand bonheur,
Mon élan,
Mon Coeur,
Dans ces tristes heures,
Ma sombre existence,
Vagabonde.
Soudain ;
Sans réponse,
Je poursuivais ;
Fin de l'Acte V.
Le 07/06/2010