Ici, la balafre invisible.
Forcé par les années corsées de l'être incompris,
A devenir conquérant de son volcan de souffrance,
pour plus d'assurance et de constance.
L'argane au cou, il mûrit
Méticuleusement guidé
Par la peur de l'indifférence.
Assoiffé de connaissance,
Sa survie,
ne tient qu'à un fil.
Ivresse sage, tes paroles inquiétantes
Sonnent de cette justesse déroutante.
Petit con,
Laisse les troncs s'effacées,
Car l'eau boueuse cache
Les branchages de tes chavirages passées.
Vini vidi vici
Vivre de la fibre libre,
Vibré d'une victoire sur soi.
Vaste blablagosphère,
Mon destin mortel d'Icare
Continue inexorablement
Sa course maudite ment pieuse.
Mes gros doigts d'or en témoigneront.
11/08/2006