Goguenardise

Une souris blanche,
Goguenarde, se joue
D'elle.

Mettez les mains sur les hanches,
Un pas devant,
L'autre en arrière,
N'exagérez pas,
Vous souffrez d'un manque évident
De souplesse.

A quelques pieds,
Pattes, pièces et grains de sable,
De mon nez,
Un insecte,
Le grand coléoptère,
Tournoie,
Avec bruit et vacarme,
Au centre de mon salon,
Telle une planète en gravitation,
Lissant les contours
Du halo hypnotique
Du Feu de
Lumière.

Dans ce bas monde,
De grandes jambes,
De bas de laine,
Et de tristesse,
Peu importe la cloche,
Et le clocher,
Seule la manière,
Dont on tient l'épée,
Donne du sens,
A nos actes.

Par la folie,
Il veut le tuer.
Il empoigne une lame,
Pour frapper son frère.

A genoux,
En supplice de peur,
Ce dernier a,
Malgré tout,
La pointe de son cœur pur, sincère et léger.
Il sait que cette colère est le reflet,
De ce qu'il n'a pas voulu être.
Il prie,
Le tranchant de ses mains ensanglantées
Qu'il plonge en terre sainte.
Et de ce jour,
L'arme du guerrier,
Servit à évangéliser les foules.

Cet arbuste,
Source d'équité,
N'est pas grand,
Comme le voudrait
La légende, 
Car dans tes yeux,
Mon frère,
Je vois les miens.

A présent,
Lionel,
Le monde de demain,
Ne m'appartient plus.

Il est risible de croire
A la sagesse du vieil âge.
Même si l'âme est résolu à suivre son grand voyage éternel,
Elle porte en elle,
Les cicatrices,
Des êtres chères disparus.

Et quelque part,
L'espoir des Hommes se perd avec eux.
Mais pour l'avenir,
Et le devenir des nôtres,
Va !
Jeune padawan.

07/03/2020