Paapa,
Je t'aime !
Dit la gamine d'un marin,
Derrière la main de la mer,
Au passage de Marianne,
De la pointe du Croisic,
Aux rouleaux de la Turballe.
Rayan,
Mon ami, mon frère.
Ouvre les prisons des colombes.
Et l'écharpe s'étira en un long drap blanc,
Et le nuage s'étendit,
Et du rivage,
On s'enfuit.
On s'enfuit.
[ plus tard ]
Pris à parti,
L'équipage questionne ;
Capitaine,
Sommes nous vos errants?
Un temps,
Oui Rémi.
Sans dérive, le vent nous perd.
Formons la notre.
Formons la notre.
Partons nous comme des lâches?
Oui Haissam.
L'inquiétude ronge !
Songe,
L'âge H stratège.
Aux arrières,
Nos armes.
L'enfance,
Aux mains des sages,
Doux zest maternel.
Et vous,
Braves et fidèles conquérants.
Cette guerre n'a plus lieu d'être.
Pour nous,
Rien ne change.
Vivez votre retraite,
Rien ne change.
Vivez votre retraite,
En quête d'oekoumène.
A la terre,
N'ayez crainte,
A bien tailler la Rose.
Elles devraient être magnifiques.
A Marianne,
A Asra,
Elles devraient être magnifiques.
A Marianne,
A Asra,
A la votre.
[ Dans la soirée ]
Henri,
Le sommeil m'assomme,
Prenez la barre.
[ Une voile approche avec l'oeil du mépris ]
FACE A L'OPPRESSION !
A 20H,
Flanc gauche,
Ouvrez les gueules d'égoutilles,
FEU à volonté.
Noooooooooooon!
Henri, qu'avez-vous fait?
Je façonne ma propre dérive,
Oh ! mon capitaine.
Mais...
Quelle belle initiative !
Oh ! mon capitaine.
[ Dit en coeur l'équipage] Le 07/02/2008
Oh ! mon capitaine.
[ Dit en coeur l'équipage] Le 07/02/2008