Pêne

















A l'entrée du creux de l'antre,
Dans le souffle,
Du Gouffre d’Effroi.
Nous lûmes ensemble,
L'épitaphe funéraire,
Une attention,
A l'attention,
Attention,
Visible,
Visiteur.

Oné,
Onémi,
Onémiya,
Onémiyatous,
Toulousati. 
On est,
Ené sans,
Mais vit,
Soumis,
Aux,
Souçis.
Anxieux,
Oui,
Nos Envies,
Sont,
Un sous,
Si si.
Entrée,
Je vous en prie,
Içi,
Sans l'épée,
Proscrit,
Autant, 
Un temps,
Vos,
Aimés.
Merci.
Sous cette inscription,
Je lui fis un baiser sur la joue, 
Dans l’incertitude de nous revoir.
M’engageant,
Sous la sombre voûte,  
De cette profonde caverne ;
Air de glace,
En l'espace,
D'une grande salle,
Les cariatides
Portent le gisant
De la Sainte.

[Prudence]
Tu es venu
Venu.
Savoir,
Savoir,
Savoir.
Pleure,
Tristesse,
Et je te dirais.

[Hectemores]
Prudence,

Ma vie dure,
Seul,
J’endure,
Par la connaissance,
Ma torture,
Morale.
Parfois,
Ils me harcèlent,
Le sang,
Le cri, un drap blanc,
Sur les rails grisâtres.
Cet horrible clapotis d'une main,
Dans les vaguelettes,
La vague qui se jette.
Ces autres bêtes,
Ils bêlent,
Me pillent,
Usurpent à souhait,
Traître à la vérité,
Echaffaudent la querelle,
Ils veulent satisfaire,
Le sadisme,
Où ils se complaisent.
Méprisent la vie,
La dignité.
Ils m’humilient,
Dans la constance,
Du déshonneur,
Sale,
Impropre à nos valeurs,
Le crime d'existence. 

[Prudence]
Petit Martyr des loups,
Je crois en ton malheur,
Au poids de cette douleur,
Que tu portes au plus profond de ton coeur.
Interroge
L’eau croupie
Du puit des songes abjectes.
Et choisi le sens,
De la voie abritée.
H pencha sa tête
Sur le miroir troublé,
Où il plongea le reflet
De son esprit.
A l'inversion des pôles,
Il s’entendit hurler,
A pleine gorge ;
« Soldats ! tuons-les,
   Ces baveux, usurpateurs et traîtres. »
« Par les cheveux, jetez, la perfidie au bûcher de leurs diableries. »
« Des hurlements de peurs, la panique et le malheur,
   Un massacre par le courroux d'un besoin de justice. »
« Et la Hâche au ciel,
« S’abat,
   Sur la nuque brisée en deux.»
« Odeur macabre de la vendetta punitive. »
« Et le sang impur,
  Abreuve nos cœurs
  Et nos sillons, 
  Tirons nous,
  De ta tyrannie. »
Asphyxié par l’horreur,
De cette vision putride,

H de sa source,

Perd une larme,

Un souffle,
Retentit de cette caverne,
Où il vit l'Hydre,
De l'Homme.
As-tu jouis ? [Dit-elle]
Non madame,
Je n'ai rien voulu,
Seulement,
Connaître et sauver mon enfant.

Je te crois,
Lourd est ton fardeau,
Fils de la laitière
Et du lion de Barbarie.

Va en paix,
Par le chemin,
D'alliés et d'embuscades
Du destin.

Quant à moi,
C'est le coeur léger,
Que tu viens de sauver,
Notre enfant.

Que Dieu te garde,
Hectemores.

Le 07/02/2009