Par le chemin,
Je me souviens encore,
De ces grandes batailles,
Où les vagues déferlées,
Comme des lames tranchantes,
Déchirants en lambeaux
Les contours de mon poitrail.
L'avidité du mal qui vous inspire,
Précipite ma réaction ;
J'conspire.
La tactique, la stratégie et que sais-je encore.
Au feu
Vos paroles mensongères,
Je suis fier d'être droit dans mes bottes.
La réflexion n'a pas sa place
Au front.
Sans hésitation,
Sans choix,
Je mène ce combat,
Ce chemin,
Parce qu'il n'y en a qu'un.
Derrière la ruse
De vos mensonges,
Votre aspiration à voir souffrir cet autre,
Ce père,
Pour votre petit plaisir pervers.
Combien vous ai -je fait prospérer ?
Comme vous êtes gras.
Et vous voudriez,
M'affamer ?
Vous voudriez,
Me voir partir,
Au mieux,
Mourir lentement.
N'avez vous pas,
Perdu pied
De notre dure réalité?
A mon âge,
Des miettes
Et même une disette.
Vous avez oublié,
L'essentiel.
Je ne peux plus rien,
Pour vous,
Car de vous à moi,
Vous vous êtes saboté.
C'est ainsi que commence l'histoire,
Sans le sou
Je me sais suffisamment fou
Pour ne plus répondre
De mes actes.
C'est mathématique.
J'appartiens au règne animal.
le 24 09 2018