Aux Armes soldats, mon char en flamme sur le fronton de la liberté.
Seigneur plaide à mon cœur la douceur de ton enveloppe charnelle.
Ma main saigne le sang sur le cuir carmin des rênes de tes belles lèvres.
La monture me traîne en poussière dans la misère de ce chemin découvert.
Alcarazas sauvegarde l’eau bénite de la sueur de mon front.
L’élan m’emporte, le choc de la ferraille contre les blocs provoque ;
L’étincelle explosive, ce sel qui vous livre l’amour du goût.
Cheval, arrête !
Ma barbe pue la chair brûlée dans ce nuage déjanté.
Soldats vivaient en paix.
L’amour du risque ne doit pas vous livrer.
12.12.2006