Tabernacle

Oh ! mon ami, mon frère.
Cruel la vie, digne en misère,
La blessure, tu traînes.

Donne lui l’océanide,
Qui percera son cœur
D’un pilum de douceur.

Suis-je le chiffre,
Où l’ivre de la corde du coin ?
Nul besoin,
Mes lectures sont réponses.
Ma vie, une éponge
Que le sel ronge
Quand la spirale du coquillage du littoral français s’allonge.

Chauve, un peu, j’aime le vin.
Ma patrie, moins, elle a trop trahi.

Espion le jour, espion la nuit.
Mon rêve, les prendre en flagrant délit,
Ces détectives, les agents de mon haut
Parleur.
07.01.2007