Les factieux

L’argile rouge sur le visage maigre,
Nous gisons dans la cour,
Avec nos vies aigres.
Tuer pour ce riche et sa basse-cour.
Le malheur plâne dans ce vacarme bestiale.
Moquez vous des lucides,
Ces lucioles de l’ivresse divine.
L’avenir m’écrit, mes cris dans ce cœur heureux. 
Il aime la foule et se joue d’elle.
Faire de moi un militaire,
Quand le service il a ôté,
Pour ne pas voir l’horreur de cette misère.
Je n’irai pas en guerre.
Des années de famine pour rien,
Minent la terre qu’Ils profanent.
La politique, aujourd'hui, est une plaie gorgée de vinaigre.

Le 02/06/2006