Toi, tu trônes à la cîme des âges
Comme un vieillard que les années ont anobli.
Mais tu n'es rien.
La puissance H grandiloquente
A pondu la tyrannie nauséabonde.
Et les pendus, et les jetés,
Et le sang d'écervelés,
Accumulent la dette.
Triste plateau
Du juste fléau modile.
Regarde,
La gangrène de vos luttes où ma main,
Je plonge,
Dans les cendres de vos urnes.
De grâce, Candide, ne le tue point.
Ce n'est qu'un tabellion,
Mais un Brave.
Descend de ton arbre,
Ingrat.
Sort du Kraal,
Le berceau de la pucelle.
Va à la trière,
Mordre l'aviron sur les bancs de sueur.
A la clameur fraternel,
Fardeau clandestin personnel.
En coeur,
A la clameur fraternel,
Fardeau clandestin cruel.
Quête Phoros,
Et sauve l'Asra,
La bien aimée.
07/12/2007