Nuit du 7 Haoûoûoût,
H en barque,
Chausse la morale
Votre chose,
Dans ses chaussettes.
Rose vos joues
Vos fossettes,
J'ose,
Même pas y penser.
Snif,
Nostalgique
Les noces névralgiques
La chorale râle à la porte
De l'ouie.
Oubli,
La douce écume
Du lointain littoral.
A la porte,
De l'échelle de grandeur,
La Colombe,
Tâchée du sang
De pauvreté assassine
De pauvreté assassinée,
Se repose à ma hauteur.
L'ombre d'une pénombre
Investit le lieu de notre rencontre.
Tristes nouvelles du continent.
La tyrannie persiste à croire.
Les lumières sont closes.
Les meurtriers de la foule
Opèrent en toute impunité.
Hier,
Un homme est mort
De ce harcèlement organisé.
Ere de listes centralisées
Au nom du vice médiatisé.
La misère est grandissante,
La tyrannie se goinfre,
Sans gêne,
Dans le mépris de nos bas de laine.
Oui,
Notre quotidien nous coûte cher,
Et nos désirs se serrent,
Cette ceinture que l'on perce,
Cette ceinture qui vous fouette.
Capitaine,
Nous mourrons en silence,
Dans l'ignorance totalitaire,
Du déclin.
C'est la fin de la lecture,
H éclaire ;
Mes amis(es), vous avez embarqué,
A bord du navire,
Où les membres vous protègent.
Ce soir, c'est inspection.
Ne l'oubliez pas,
Cette traversée de l'illusion est un clandestin malheur.
"Lève l'ancre Mousse,
Faites briller le pont, vos gueules et vos piaules"
Aboie-t-il,
La corne de la main à la corde de la voilure,
L'oeil plissé,
Sous les traits serrés
D'un visage fermé
Sur l'éventualité
D'un duel
Sans avenir.
Le 07/08/2008