Ouvres-toi...
La porte,
Du bronze,
De ses gonds,
Criards,
Se déploya,
Sur le lit,
Impétueux,
Uni,
D'un courant,
Sinueux,
Voluptueux,
De cette longue,
Et profonde,
Saignée.
A cette fenêtre,
Où l’on se jette,
De sa hauteur.
Grand,
Dans l’encaissement,
Terrible,
Des rapides,
Puissantes ;
La pierre angulaire
De nos ciels.
Oh non,
Ce n'est rien.
Le vent,
Me pousse,
Dans cet inconnu,
Familier.
La frousse,
On y pense,
Un peu.
Ses manches,
On retrousse,
Courageux.
Guerre,
Sempiternelle,
Rengaine,
Eau de Vie
De brousse.
Arrière,
Naguère,
A la charge.
Emargez
Délictueuses,
Les dictons,
De vos pages.
Ma participation,
Savoir-faire
Part,
Anticipation,
Ma marge
Manoeuvre.
A l'oeuvre,
De nos avenirs,
Des dires,
Et me lire ;
Soûl,
Les jupes des filles,
De bienveillantes,
Hilarités.
Une bise,
A mon portrait,
Encadré,
J'en ripe,
L'arête,
Lucifère,
Profite,
Et souffle,
Ma feuille,
En déséquilibre.
Est ce qu'il ?
Esquive,
Du châssis,
Au fronton,
Le chassé,
S'émoustille,
La peau nuage,
Ras.
J'plane,
A l'envie.
Glane.
Dos,
Aux regrets,
La crête
Mon nez,
Ma nuque
A la renverse,
Brisée.
Mon torse,
Bombé,
Coq au monde :
Tournoi.
Ah,
Ca ira, ça ira, ça ira...
Ma guigne,
Et chance,
S'avancent,
Dessous le porche.
Seuil,
D'ivresse,
La paume,
Du jeu.
Je suis,
Et je fume,
Mon dernier,
Cigarillo.
Yin,
Un baiser,
Tchao,
Mis amores,
Mis Leonas,
Del arêne.
Face,
Au yang,
Ma tsuka,
Bouillonnante.
Etonnant,
Forgeron de lame,
Mon Wakizashi,
Larme.
Presse,
La panse,
De vos obscènes,
Pensées.
Nul,
Dispense,
De prose.
Et je vous vois,
La vie en rose.
Mon bandeau
Peau,
De requin ;
TAMAHAGANE !
Un petit pas pour l'homme,
Un grand pas pour Newton.
Le sas du vide,
Chut...
Bada,
Boom!
Sur mes talons,
L'Etat s'étalonne,
Tâte mes talents,
Tâtonne mon canon,
Père de vos galons.
Le ruisseau,
M'absorbe.
Puit,
Creux,
Tubulaire,
Caverneux.
Un flux
Soumis
Au reflux
D'une vague,
Champignonnaire.
Je deviens,
L'hôte.
Encombrant
La lagune,
Comprimés,
Débordant,
Les volumes
Opprimée,
D'un flux tendre,
Une caresse.
La fleur de peau,
M'engloutit,
De mes pieds
A vos têtes.
Il ne reste,
De cette course
Qu'un vague,
clapotis.
Et glou,
Je me,
Prélasse.
Et glou,
Dessous,
Surface.
Et glou,
Santé,
Sentez vous,
Happé.
Elle,
M'a glissé
Une larme,
Au coeur,
Des lèvres.
Au calme,
D'une paisible,
Apné,
De mes dents,
Je ronge les sangles,
De vos pierres,
Et surmonte,
La tuante sérénade,
Du fond,
Abyssale.
Un,
Hein ?
Inspiration lyrique ?
Bâillement tardif,
La bouche en fleur.
Le pouls,
De mes poumons,
Gonflent.
En surface,
Mon périscope,
Agrippe,
Ce bien venu,
Le tronc de dérive.
Une bille,
Ma sainte bile,
Expiatoire,
Jubile.
Et je,
A vive allure,
Dévale,
Les cataractes,
Du fluide
De nos actes.
Ecoute donc,
Le bruit sourd,
Bannière
De la ligne d'arrivée.
Et,
C'est ici,
La chute de cette histoire,
Comme un grand,
Précipice.
Les rapides,
Me lancent,
J'en balance,
Un jeu de jambes,
Une folle danse,
D'apesanteur.
Criard,
J'plane.
Dessus la pierre,
Eviscéré,
Un coulis,
Une rivière.
Un oeil limpide,
Aigle de Haast
M'extirpe,
De,
De cette mauvaise,
Passe.
Et je m'élève,
Au ciel,
Prit,
Dans les ongles acérés,
Il a enserré,
Les épaules
De mon kimono,
Percé,
Détrempé,
Déchiré,
A la croisée,
Destinées,
Un battement d'aile,
Me sépare,
D'elle.
Bon courage,
Joli nuage,
Au bon coeur,
Et beau visage.