Par le menton, ils devraient se tenir la barbichette pour une tapette sans effusion.
Au lieu du haut lieu dît, où, ils se prenaient jadis la main,
Rage et douleur, dans la terre tachée de sang au mur de larmes qui hantent le sillon.
Libre de vivre ivre de peur, ils se réfugient dans quelques livres.
Ecrire dans l’ombre du nombre des victimes.
Macabre victoire de l’hymne funèbre.
Entendre des bombes et retirer un cadavre des combles.
Néant errant, à la recherche d’un proche, sombre.
Tuer pour qu’il n’en reste qu’un.
Effondrer, il en deviendrait mort de chagrin.
Responsables, il faut des ponts sur les ravins.24/07/2006