Partie de chasse dans la lourde mémoire de l’Adriatique,
L’art, ce corps orgasmique, ma gastronomie du naturel.
De cols en baies de lune, mon navire chavire sur le flanc de sa beauté.
Murène, ma prise aux dents acérées et à la peau visqueuse.
L’acier est sectionné, ma peur me fragilise.
Quel honte, mon compte comble de bonheur.
A la pointe, une goutte me traverse.
Dans ma main, je l’apporte sur mon chemin,
Ma voile pleine de ce vent du destin.
Le 04/07/2006