Sur les chevaux ailés aux cornes de taureaux,
Le trident d’acier trempé aux hampes acérées,
Levé au ciel à bout de bras le doigt pointé,
S’empare des courants ascendants
Dans une spirale tracée
Par l’amas de vapeur d’eau condensée.
L’autre main sur la bride du char métallifère et boisé,
Cabre les bêtes dans le cercle d’une mer chaotique.
Dieu des profondeurs marines,
Accable nos âmes tremblotantes
De la foudre tonitruante.
Meurtrier, l’âme gémissante s’éteint.
Ce nubile trépasse dans la nuit.
Fuyez ! Les géants sont aux portes de la cité
La guerre des titans commence.
Le 01/06/2006