Un chêne en terre est un gland qui hier était vert
On implose dans les pétales de la rose d'une amnésie collective.
Nos esprits tournent en rond dans le siphon de la désinformation et des épionites.
Le tambour sature et peine à la tâche du nettoyage de ce linge sale.
Mon nez je pince pour ne pas perdre pied.
Les galaxies de la pensée composent ma connaissance de l'univers.
C'est un voyage dans l'infiniment grand :
Un océan, en os et anges, où les mystères accompagnent les idées reçues tel une influenza.
L'être cristallise le diamant vert de l'espérance ou fusionne l'obsidienne noire des griffes de satan.
Les mythes prennent forme dans la douleur de la compassion de scènes lointaines.
Car l'amnésie est au pied de ma fenêtre dans le froid hivernal
Autour d'un feu de bois et d'un campement de fortune.
Le 17/01/2006