Va,
Grand Oscar,
Une course me presse,
Cette affaire me chagrine,
L’esprit.
Mores,
Ne me laisse pas,
Reste ! [ dit le gamin, apeuré d'être seul]
Va,
Oscar,
Prend soin,
De lui donner,
Une éducation.
Le malheur,
N'est jamais loin,
De ma personne.
C'est un tout,
Qui conspire,
A nous faire,
Disparaître.
C'est ainsi,
Mon fils,
C'est le prix
Des erreurs,
De nos Pères.
Va,
Oscar,
A
Aux avirons,
Les mains moites
S’activent
Au cercle
Du centre d’un point d’appui
D’une Dame
Tapageuse.
Elle s’éloigne de la berge,
Dans le ricoché
De ses palmes.
Dans un sursaut
De surprise,
La soudaineté,
D’une retrouvaille.
Aurone,
De balzanes blanches,
Donna du sens,
A la voix impénétrable
De mes intentions.
A peine,
Ai-je eu le temps,
D’en sourire,
Présence,
Dans le premier rayon,
Solaire,
Où mes yeux,
Aux petites émeraudes,
Du grand désert,
Perdirent,
Leurs raisons,
De cette atmosphère,
De guerre.
Ebloui,
La légendaire,
Athéna,
Aux yeux pers,
M’écrasa le front,
Dans ce faisceau de lumière,
M’obligeant
A baisser ma garde,
Posant un genou,
Contre terre.
H,
Dès à présent,
Ce présent t’appartient.
Elle déposa,
Un étrange bracelet.
Il s’agissait,
Du bouclier de phalange ;
Le miroir des âmes.
Tant en bien,
Qu'en mal,
Je ramassai l'objet,
Dans l'Aveuglement,
Magique,
De cette rencontre,
Inédite.
Elle m'effleura,
De ses doigts délicats,
Le haut du cou,
Au bas menton,
Dans une caresse,
Qui me releva,
A la hauteur de ses lèvres.
Et je l’embrassai,
Tendrement.
Le feu ardent,
D’un amour,
Jaillissant,
Me fit perdre,
Encore une fois,
Une larme.
Elle se brisa,
Avec rosée,
Mes lèvres en apesanteur,
La belle Athéna,
Volatilisée.
Le 07/05/2010