Dans un petit verre de cristal,
Le Cri,
Des orques, des phoques et des Blobfishs.
C'est la mare aux canards,
L'abreuvoir des connards,
L'assommoir,
Où les armes des meurtriers se marrent,
Là,
La paix se drape
Du sang et des larmes de ses fidèles.
Des becs fourchus, longs
Une trainée qui vous déchire le ciel
Et vous sème la mort.
Des mondes décousus
Des démons vous tirent dessus.
C'est la bouillabaisse putride
D'un bassin vide de sens,
Où le mal,
Acteur de la peste,
Puanteur de la haine et du souffre de sa poudre,
Tortille son corps serpentueux,
D'actes et de pensées mortifères.
Des hommes, des femmes, des enfants,
Ces petits poissons frétillent,
Des bouches à l'air libre.
Alors comme ça,
La guerre, un moindre mal ?
Des idiots,
Des cancrelats, des charlatans,
Des assassins au plus profond de leur chair,
Nul croyance,
Nul croix, nul croissant de lune
Pour les meurtriers,
Point de paix à leur âme.
Et s'ils miment d'ignorer la douleur de la repentance
Où s'ils s'abreuvent du sang de leur propre décadence
Nul doute que le seigneur saura les châtier
A sa juste mesure.
Dans ce Da'wa,
Des évangélistes,
Prosélytistes de tous bords,
De toutes les fois.
Oh mon dieu,
Craignez le pire,
Nous éteindre
Dans un long soupir.
Mon monde en sursis,
Des soucis à venir,
Trop conscient,
Juste,
Il ne faut pas vieillir.
Des sorts,
Des ruses,
Des brèves,
Je me berce d'illusion.
Quand mon heure viendra
J'irai comme tout le monde
C'est ainsi que l'histoire commence
Douces cordes,
Petit joueur de lyre,
Conte nous,
Une poésie cosmique
Bachelardesque.
Le 29 octobre 2024