L'Octant

L'octant emporte le vent, 

Ses âmes et ses consciences

Sens et débris sauvages.


Un coup deux trous,

Calibre les fûts, 

Fusille à vue,

Cible alentour,

Court,

A temps dément,

Démon à cran, 

Sans arrêt,

Même barré,

En roue libre,

Livrez les,

A jamais,

Aux enfers.


Criblé de chaines,

Ma veste 

Mon cuir,

Luire au ciel 

Comme une comète,

Haley !


J'pointe,

Ma lance immense 

Avance,

Avance,

Où plante,

La putain de seringue,

Des fiers,

Et des,

Baltringues.


Dominance verbale,


Rebalance 

La cadence 

Abdominale.



Le temps,

En fuite,

Des êtres en périls,

Passagers,

En des errances,

Le baiser de la Méduse.


Un monde disparate,

On naît, 

On vit, survie,

Puis,

Du lit,

S'en va disparaître.

Parfois ça passe,

Et pour d'autres,

Ca rate.


Eh ! Gaux,

Pas si inégaux que ça.

C'est inné,

C'est comme ça.

   

Un monde uni ?

Des astres de lumière,

Désastre de lumières,

Aveuglé par l'oubli,

De leurs ombres.


Un bas monde,

Eut égard à la hauteur de la pensée, 

Triomphe.


Oh monde cruel,

Quelle odieuse idée,

Que de croire en une vie sans pêché. 


Etre phare

Ou porter le fardeau 

Du mépris de l'espoir.


Assis sur mon ile,

Rasée de son volcan tumultueux,

Sans l'ombre de son chapeau, 

J'aborde un monde stérile,

Sans le feu,

Sans artifice.


Le 07 septembre 2021