Dans l'élégant chaos,
De mon cerveau d'acrobate,
Un soir de trop,
Mon esprit errant,
Sans filet,
Sans chapiteau,
Trébuchant de là-haut,
De tout en haut.
Je me ramasse,
La poitrine haletante,
Infortunément,
A mon chevet,
Seul,
Le regard en déperdition,
Agard,
Dans la lumière douce,
D'un vieux boujoire en laiton.
Flamme sensible aux variations de l'air,
Veuillez vous abstenir,
Car au bord de votre embrasement,
Un vent cauchemardesque se mêle à l'idylle,
Et vous livre au fond des océans,
Incrédule,
Face contre terre.
Incapable de saisir ma chance,
Encore eut il fallu
Qu'il y en est une,
Trop respectueux,
Trop nul.
Et pourtant,
Quelle aventure !
Nous marchions pas à pas
Sur les nuages de ce destin,
Léger,
Comme deux ailes,
Nos deux êtres
Main dans la main,
A gravir des étages,
A se nourrir de mirages.
Je chute,
Je le savais,
Mais qu'est ce que c'est brutale.
C'est ma vie,
Des jolies courbes,
Des hauts et des bas,
Je ne m'en lasserai pas.
Évidemment ça m'attriste,
Sentiment égoïste
Il n'y a rien d'étonnant
Sinon de se croire
Attachant.
Des lendemains heureux,
Vous dirai-je,
Allez!
Serait ce ainsi,
Que cette sympathique histoire
S'arrête ?
Un vendredi,
Le treize,
Un lendemain de pleine lune,
Avec de jolies fleurs du poète,
Comme pour souligner,
Le fait absolu,
D'une magie puissante,
Source d'un terrifiant
Eblouissement.
Sans doute,
Aucun,
Sinon le sien,
Par la grâce,
Achever,
Face à l'évidence,
A me soumettre,
A cette croyance inébranlable :
Je ne suis pas seul,
Et à priori
Vous non plus,
Si ça peut vous rassurer.
Et pourtant,
Cela n'y change rien.
Être de faiblesse,
Être faillible,
Je commence à regretter,
De ne pas avoir su l'embrasser.
Un incapable,
Au courage titanique,
Ma peur tétanique,
Mes émotions en fuite,
Vestige d'une étrange jeunesse,
Je perds peu à peu,
L'heureuse horizon,
De ce délicat baiser,
Une caresse,
Amicale,
Amoureuse.
Le 14 juillet 2025