Turlututu
D'une demi heure,
A la face,
Terrible,
D'un plat costumé.
Sous une livresque pile,
Le sort écrase,
Toutes velléités d'espoir,
Tor.
Et parce qu'il faut vivre,
Et,
Parce qu'il faut vivre.
In situ,
Sur la terre de son œil,
Où nos appétits divergent
Comme le goût
Des autres.
Dans le creuset,
De nos aventures,
Les profondes humeurs
De l'insondable,
Nous cherchons
L'impalpable,
Ce nouveau monde.
Et dans notre quête infernale,
Nous sublimons
L'Esprit.
Mais les voies,
Le vent de nos voiles,
Et les voix,
Ne sont pas claires.
Et le malin traîne ses chiennes,
Comme les giflantes caresses
D'un fouet de serpente.
La vie est un labeur,
A semer
De bonheur.
Mais un labeur,
Avant tout.
Et sur les lignes,
De son front,
Saisi par l'empreinte
D'un mythe,
Pris,
En haleine,
Dans les cycles de sa chasse,
Nous tinrent cap,
D'un souffle,
Le vent,
De notre bannière.
Malmené sur les flots,
De puissantes lames
De mise en échec,
Explosent
Ladite,
Atmosphère.
Et dans l'odyssée,
De sa course,
A travers l'inconnu cosmos,
Nous persistâmes,
A tinrent le cap,
Nous,
Les petits timoniers,
De la grande roue.
Le 08/11/2014