Apatride
D'Ocre,
Et de chrome,
Une fiole
S'agite.
De rond
Et de ronde,
Un son d'art
Tisse l'âne à,
La sonde
De ce monde,
Hein!?
L'idiome
Nomme,
La somme
Des Ohms.
Oh la la.
L'idiot
Nomme,
Rome
Un rhum
Une paume
Un psaume,
Pauvre Roms.
Le globe
Aux
Sirènes éoliennes
Des Quarantièmes
Rugissants,
Se répandent
Aux angles
D'une année terrible.
Capitaine !
Nous sommes cernés
Par l’immensité
De ces gigantesques
Vagues.
Ocarina,
Vent ténébreux céleste.
Oh Katarina,
Un ouragan
Dans tes yeux,
Je me perds.
Capitaine !
Nos amarres
Se brisent.
Hisser les voiles !
La voilure déployé,
Nous tremblons
D'une seule et même ébullition :
Geysir !
Oh Geysir.
Du tillac,
Les passagers
Sont en émoi.
C'est l'éveil
Des consciences.
Dans ma tasse,
Un océan café crème,
Nous prenons,
La mer.
Du cercle concentrique,
Un panache
Pulse
Et propulse
Dans le tourbillon
Centrifuge
Les bords,
Et les corps,
A corps,
Mors,
Et âmes,
La contorsion,
D'un accord,
L'inertie
De forces,
Et de cordes.
Odin,
Har,
D'un nuage en flammes,
Dépose
Le lin de ses pages.
De notre
Flèche,
Au jeu de la roulette,
C'est l'Alpha,
Oh mes gars!
Oh mes gars!
Hélios
De sa foudre,
Flagelle
De multiples coups
Les reins solides
De notre socle
D'eau et de chair
Très cher,
Poséidon.
A ce ciel,
Nous voguons.
La barre
En elliptique
Le messager
Nous guide
Dans une horloge
Sans nom.
C'est un ange,
Sans glaçon,
Aussi sec
Qu'une eau de vie
Pure.
Et de ce ciel,
Rouge,
Flamboyant,
Le cercle
Des Eternels
Oubliés,
Plaide
A l'audience
De cette plèbe
En fuite.
Toujours,
Plus haut.
Des exaltés,
A cheval étoilé,
Un sou
Pour ligne,
Aguiche
L'avide.
Savoir,
Pour avoir vu,
Des dessous,
Sales.
Mon souvenir,
Sain.
Le dessin
D'un destin
Qui vous nuit.
La clarté,
D'une vive atteinte.
La proscription,
La prostitution
Morale.
Air supérieur,
Il se fonde,
Et se confonde
Dans des brimades
A nos coeurs.
L’hier,
N'est qu'un lierre dramaturge,
Asphyxiant
Les progénitures futures,
Sans tristesse,
Sans âme.
Je ne mouillerais pas,
Mon encre,
Dans vos dérives cancanières,
Trop cancres.
Sans le sens,
Point de sou,
De soupçon.
Ma soupe,
Nourrit la fronde,
De ma littérature
Absconse.
A l'exophère
Mon délestage,
Montgolfière,
Où je m'évade,
A l'abri des chimères
Emmitoufler
Dans mes rêves,
Où mes voeux
S'exaucent volontiers.
Volontaire,
Au gouvernail,
Il n'y a que ça,
Qui maille.
De mon hamac,
Lunaire,
Je lis mes étoiles,
Epistolaires.
le 07/09/2010