Accroc

Dans le chaos,

De mon cerveau d'acrobate,

Un soir de trop, 

Mon esprit errant,

Sans filet,

Sans chapiteau,

Trébuchant de là-haut,

De tout en haut.



Je me ramasse,

La poitrine haletante, 

Infortunément,

A mon chevet,

Seul,

Avec mon regard en déperdition,

Dans la lumière douce d'un vieux boujoire

Sensible aux variations de l'air

De cet étrange couloir.


Quelle aventure !


Nous marchions pas à pas

Sur les nuages du destin, 

Main dans la main 

A gravir des étages,

A se nourrir de mirages.


Je chute, 

Je le savais,

Mais qu'est ce que c'est brutale.


C'est ma vie,

Des jolies courbes,

Des hauts et des bas,

Je ne m'en lasserai pas.


Évidemment ça m'attriste, 

Sentiment égoïste 

Il n'y a rien d'étonnant 

Sinon de se croire 

Attachant.


Des lendemains heureux,

Vous dirai-je,

Je vous les souhaite.


Serait ce ainsi,

Que cette histoire s'arrête?


Un vendredi,

Le treize,

Un lendemain de pleine lune,

Avec de jolies fleurs du poète,

Comme pour souligner,

Le fait absolu,

D'une magie puissante,

Source d'un terrifiant 

Eblouissement.


Sans doute,

Aucun,

Sinon le sien,

Par la grâce,

Achever,

A me soumettre.


Malgré tout, 

Être de faiblesse,

Être faillible,

Je commence à regretter,

Ma peur tétanique,

Actant le rejet de mes émotions,

Et de perdre peu à peu,

La délicatesse

D'une caresse amoureuse.


En cours d'écriture