A l'ombre d'un champ de vignes,
Il creusait sa paume
D'une dague,
Le même sang.
Un long jour,
Sans vent,
Lourd comme,
Le plomb gris.
La pluie forte,
Sur ce sol gras,
Ravinant.
Et seul,
Parce que personne,
Être.
S'effacer,
Parce qu'écris,
Sans l'aide de père,
De personne.
Au lavoir,
Livide,
S'abreuve le doute.
Et nos croyances,
Comme le savoir,
S'émoussent.
Le chagrin vertigineux,
Des bons hommes,
Comme une brutale faille
Se déversant
En chute abrupte
Dans les profondeurs
De nos équilibres.
Choisir d'être moins lâches
Que d'autres.
Est ce là,
Le sadisme.
Devant une absurde imposture,
D'un cruel non sens.
Devrai-je habituer mon regard
A l'atrocité
De vos actes?
Agir,
Dans l'intolérable,
Ce violent jusqu'en boutisme
Qui piétine
L'universel innocence,
De pauvres gosses.
Se croire soi-même,
De haute estime,
Condescendance
De sa valeur,
De ses origines,
Pour atteindre,
Cette attitude,
Que vous croyez d'altitude,
Mais qui vous plonge
A contre sens.
Déshumaniser,
Mais bon dieu,
A la désobéissance!
S'exclamerez son fils.
Je ne pleurerai pas vos soldats,
Et encore moins vos avions de combats.
Longtemps, très longtemps à l'écart.
Parce qu'au delà
Du raisonnable.
Non,
Je n'accorde plus,
Ce pardon.
Parce qu'aussi longue,
Que le combat d'une vie,
Je ne vois pas la peine,
De plaider la cause
D'une paix durable.
Ce monde hautain,
Et fortifié,
N'est plus recevable,
Ne me demander pas,
Oh non,
De lui serrait la main,
Parce qu'elle pue,
Le sang de ces gamins,
De ses mêmes gamins.
Et finalement,
Nous aurions tort,
De croire en leur dieu,
En leurs dieux.
Trop d'eux-mêmes,
Se voile,
En foi et patrie.
Vil inceste,
D'un temps révolu.
Parce qu'en mon âme et conscience,
Double millénariste,
Le renouveau
De la pensée
Est à ma communauté,
La Res publicus,
Sa pluralité.
Et ces jours détruits,
Ne sont le reflet
Qu'en profond vide.
Et en l'Etat actuel,
Je le crois bien,
Vous ne faîtes pas seulement fausse route,
Mais vous vous condamner
A vivre dans une impasse.
Alors pourquoi diable!
Livrer nos livres de vie,
Sur le feu malheureux
De votre malpropre bûcher
Le 07/07/2014